Deux facteurs de RPS au travail

Deux facteurs de RPS au travail Les risques psychosociaux (RPS) de l’employé sont plus particulièrement liés à deux facteurs :

  • la tension au travail qui émane d’une forte demande psychologique et d’une faible possibilité d’être décisionnaire ;

  • le manque de reconnaissance du travail du salarié.

Qui est le plus souvent concerné ?

Le manque de reconnaissance, aussi appelé “job strain”, ne touche pas tous les employés de la même façon. On remarque que les salariés ayant des fonctions exécutives liées directement à un ordre ou à une mission sont les plus concernés.

Le risque n’est pas le même suivant le sexe du salarié ; davantage de femmes  déclarent subir un job strain, mais hommes et femmes sont environ 49 % à déclarer un manque de reconnaissance des tâches accomplies. On note aussi que les travailleurs qui ont des obligations de résultats chiffrés, comme les commerciaux par exemple, sont sujets au burn-out.

Pourquoi en arrive t-on là ?

Ce  stress au travail apparaît à cause d’un déséquilibre entre la perception des contraintes, qu’impose l’environnement professionnel au salarié, et la perception qu’il a de ses propres compétences. Les contraintes trop importantes, le manque de moyens pour réaliser son travail, le rythme de travail, les réflexions ou pire, les brimades sont autant de raisons de RPS.

Les conséquences

Il en résulte des conséquences sur la santé des salariés et sur les  dysfonctionnements dans l’organisation du travail.

  • Pour l’entreprise, le salarié perdant sa motivation à cause de ce stress organisationnel aura une baisse de créativité, le climat social s’en trouvera détérioré et l’ambiance de travail aussi.
    L’atteinte à l’image de marque de l’entreprise et cette atmosphère de travail compliquée rendront alors difficile le recrutement de nouveaux employés.
    En outre, le coût d’un arrêt maladie a bien évidemment des conséquences négatives sur les chiffres d’une entreprise.

Pour les employés les répercussions sont bien sûr d’ordre psychologique : la baisse d’estime de soi, le stress, la fatigue créent une névrose traumatique avec de fortes crises d’angoisse pouvant aller jusqu’à la dépression et voire même, le suicide.
Bien évidemment, la diminution de l’envie de travailler et cette baisse d’estime de soi affectent la vie professionnelle. Les résultats de ces salariés fragilisés et la qualité de leur travail s’en ressentent fortement. Enfin, leur salaire étant diminué lorsqu’ils sont en congé maladie, leur vie personnelle en sera d’autant affectée.